Voici le projet et le concept, né à Bâle sous l’impulsion de Beat Rink, que nous faisons vivre depuis quelques années à l’Eglise de St. François de Lausanne. C’est un moment liturgique particulier, interactif, centré sur le dialogue entre l’art et la foi. Nous invitons un artiste chrétien qui vient rendre témoignage et faire une performance : nous avons eu Flavie Crisinel (chanteuse jazz), Ignatio Bettua (artiste plasticien), un Carlos Martínez (mime) ou encore le dessinateur Alain Auderset.
A côté de cette performance, nous invitons des musiciens, généralement chrétiens, mais aussi agnostiques du moment qu’ouverture d’esprit il y a, pour animer la louange et offrir des interludes musicaux durant lesquels l’assemblée peut, soit, écouter immobile, soit se balader dans l’église en visitant des stands de pèlerinage interactif en lien avec le thème du culte (bénédiction, prière, réflexion écologique, échange avec l’artiste invité, st-cène, allumage bougie thématique).
Les cultes artistiques rassemblent donc des artistes d’environnements culturels variés. Ils se veulent interconfessionnels et pensés comme un culte original, plus accessibles qu’une célébration ordinaire.
Organisés de sorte à privilégier l’art à la parole, les cultes artistiques sont articulés en trois parties qui encouragent à la louange de différentes manières.
Né à Lausanne, le baryton-basse Raphaël Hardmeyer a débuté son parcours musical par l’étude du violon, puis de l’alto.À 26 ans, après l’obtention d’un master en droit, il débute ses études de chant au conservatoire de Lausanne puis il est admis, trois ans après, auprès de la Haute Ecole de Musique de Genève dans la classe de Gilles Cachemaille.Pour la saison 2019/2020, Raphaël Hardmeyer a été notamment au grand Théâtre de Genève pour Einstein on the Beach de Philipp Glass dans la mise en scène de Daniele Finzi-Pasqua, puis il enchaînera avec le rôle de Hunding dans les Walkyries (version concert) à Evian-les-Bains sous la direction de Daniel Kawka et incarnera divers rôles dans Candide de Bernstein à l’opéra de Lausanne.Il est bénéficiaire en 2020 du programme de jeunes talents OpéraLab, mis en place par le Grand Théâtre de Genève et les Hautes écoles de Genève.
En 2021/2022, on le verra notamment à l’affiche de l’Opéra de Lausanne dans le rôle d’Oroe de Sémiramide de Rossini sous la direction de Corrado Rovaris, dans une version mise en scène du Messie de Händel au Théâtre du Jorat. Côté musique sacrée, il participera à l’enregistrement de motets d’Arcadelt sous la direction de Leonardo Garcia Alarcon à Namur.
Artiste : le baryton-basse Raphaël Hardmeyer
Musiciens :
Corien de Jong Conçalves, orgue
Clelia George, piano et chant
Sophie Guedin, violon
Orest Weber, violoncelle
Mariia Hryshchenko, mezzo
Jules Neyrand, tenor
Dan Marginean, chant
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